Je pense que vous pensez que...
Pour lui, c'était la plus belle fille de l'école….
Parfois à la fin d'une journée il la raccompagnait chez-elle. Lorsque cela se produisait immanquablement on pouvait les entendre arriver de loin. Rires, cris de joie et conversations bruyantes caractérisaient leurs échanges trop brefs et si peu fréquents. Un premier amour secret, voilà ce que c'était.
Les années s'écoulèrent. Elle voyait ses copines et vivait sa vie de jeune fille; de son côté, il avait ses occupations de garçon. Mais tout de même lorsqu'il l'apercevait son cœur battait, car pour lui c'était elle, la plus belle fille de l'école…
Parfois à la fin d'une journée, même après toutes ces années, ils se rejoignaient et on pouvait les apercevoir toujours aussi joyeux de partager le chemin du retour à la maison ensemble. Un parcours empreint d'allégresse ou cent fois il avait voulu lui avouer ses sentiments ou mille fois dans un éclat de rire il avait espéré lui voler un baiser… Pourtant jamais il ne l'avait fait…
Persuadé qu'elle ne l'aimait pas, leur différence d'âge (il avait un an de moins qu'elle), sa grande beauté et la peur de briser cette complicité qui s'était installée entre eux. Toutes ces présomptions l'avaient toujours stoppé dans son élan.
Plusieurs années plus tard au sein d'une activité de réseautage dans une chambre de commerce de la région, ils se revirent par hasard. Elle était maintenant mariée et mère de deux enfants. Après quelques verres, ayant renoué avec l'enfance, l'école et leurs longues promenades de fin de journée, avec beaucoup d'éloquence, il entreprit de lui faire part de ses sentiments de l'époque si longtemps dissimulés sous l'innocence et la timidité de l'enfance. Dans un discours empreint d'émotions, il lui fit part de l'admiration qu'il lui vouait, de l'anticipation des fins de journées pour avoir la chance d'être à ses côtés le temps d'une promenade, il lui parla des milliers de baisers qu'il avait voulu lui voler…
Une fois son monologue terminé, il aperçut une larme. Elle était visiblement touchée et pleurait discrètement dans la foule bruyante. Au bout d'un moment elle le regarda droit dans les yeux et à son tour elle lui parla des longs après-midi à attendre la fin des classes espérant ne pas être seule sur le chemin du retour à la maison, elle lui décrivit les week-ends où avec sa bicyclette elle faisait un détour pour passer devant chez-lui espérant l'apercevoir. Enfin avec intensité, elle lui fit part de la peine qu'elle avait éprouvée lorsqu'à la fin de sa quatrième année d'école secondaire sa famille déménagea pour une autre ville et qu'elle n'avait pu lui dire au revoir.
Que voulez-vous, que désirez-vous vraiment ?
Que ce soit au niveau personnel ou professionnel que voulez-vous ?
Assurez-vous de le faire comprendre et le dire clairement ! Demandez et vous recevrez !
Évitez toute présomption, car la présomption est sans aucun doute l'un des handicaps majeurs de la communication d'aujourd'hui . Nos présomptions + nos croyances créent nos attentes. Un mélange qui au bout du compte crée notre réalité.
En éliminant toute présomption, on élimine cette équation et l'on s'oriente vers l'action, l'obtention de l'information et enfin notre succès !!!
En 2005 gagnez du temps et conservez votre énergie en évitant de présumer !
Bonne Année de toute l'équipe !
|
''Les gens surestiment le nombre de choses qu'ils peuvent faire en un an et sous-estiment le nombre d'objectif qu'ils peuvent atteindre en 5 ans ! Bruno Daigle
La stratégie du dauphin Dudley Lynch, Paul L. Kordis. Édi. de l'homme |